Selon cet autre numéro d’investigation de notre rédaction, ces dernières années, plusieurs pays européens ont condamné des mères africaines à des peines de prison pour avoir organisé l’excision de leurs filles lors de voyages en Afrique.
Une pratique clandestine qui persiste malgré les lois strictes et les campagnes de prévention. L’excision concerne aujourd’hui 200 millions de femmes dans le monde, dont 50 millions en Afrique.
Nous vous présentons quelques chiffres clés (2020-2024) par pays.
France : 12 condamnations pour excision transnationale (3 à 10 ans de prison).
Royaume-Uni : 5 cas jugés depuis 2022 (peines allant jusqu’à 7 ans).
Belgique : 3 procès emblématiques (dont une mère condamnée à 8 ans en 2023).
Allemagne : 2 affaires en cours (filles excisées au Soudan et en Somalie).
Communautés originaires : Mali, Guinée, Somalie, Égypte.
Les pays présentant les taux de prévalence les plus élevés de MGF en Afrique incluent selon les données de l’UNFPA :
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Somalie : 98%
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Guinée : 96%
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Djibouti : 93%
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Mali : 92%
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Égypte : 87%
Méthodes :
Voyages pendant les vacances scolaires souvent considérées comme « vacances mutilantes« .
Pressions familiales et mensonges (« cérémonie traditionnelle »).
Âge des victimes : 4 à 14 ans (pic à 8 ans).