Le coach du Brésil et ancien entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti, a été condamné ce mercredi par un tribunal de Madrid à une peine de prison d’un an, accompagnée d’une amende de 386 000 € pour fraude fiscale liée à ses droits d’image en 2014. Il est considéré comme un délinquant primaire en vertu de la législation espagnole, ce qui devrait entraîner une suspension de peine et éviter une incarcération réelle.
Détails de l’affaire
- Infractions concernées : Non-déclaration d’environ 1 million d’euros concernant des revenus issus des droits d’image transités via des sociétés écrans au Royaume-Uni et aux Îles Vierges .
- Pondération judiciaire : Bien que condamné à un an de prison, la législation espagnole prévoit généralement une suspension des peines de moins de deux ans pour les infractions non violentes, à condition qu’il n’ait pas de précédents judiciaires .
- Montant des amendes : En plus de la peine de prison, il devra régler 386 000 €.
- Réaction d’Ancelotti : Présentement manager du Brésil, il n’a pas été emprisonné. Sa peine est déclarée « susceptible d’être suspendue».
Le contexte plus large
Ancelotti rejoint la liste des figures du football espagnol poursuivies pour fraude fiscale, aux côtés de Messi, Ronaldo, Mourinho.
Cette affaire soulève la question récurrente de l’utilisation de structures offshore pour optimiser les revenus issus des droits d’image, énormes enjeux financiers pour entraîneurs et joueurs.
Carlo Ancelotti a bien été condamné pour fraude fiscale, mais grâce à la législation espagnole, il ne passera probablement pas en prison.
Reste désormais à voir comment cette condamnation affectera sa crédibilité internationale, alors qu’il prépare le Brésil pour les prochaines échéances sportives.
La Rédaction