Le Front Démocratique de Guinée (FRONDEG) tire la sonnette d’alarme : les enlèvements et disparitions forcées, qui touchent désormais ouvertement des enfants, connaissent une nette recrudescence sur l’ensemble du territoire national.
Dans un communiqué rendu public ce mercredi, le président du parti, M. Abdoulaye Yero Baldé, exprime une « vive inquiétude » et qualifie ces actes de « graves atteintes aux libertés fondamentales » qui « traumatisent les familles et fragilisent la République ». Il déplore surtout que la majorité de ces dossiers reste sans suites judiciaires crédibles.
« La protection des citoyens, et particulièrement des enfants est un devoir régalien et non négociable de l’État », martèle le Président M. Abdoulaye Yero Baldé, qui juge la situation « intolérable ».
Face à cette vague d’insécurité, le parti d’opposition formule trois exigences claires :
– L’ouverture immédiate d’enquêtes indépendantes et impartiales ;
– La mobilisation effective de tous les services de sécurité ;
– La traduction en justice des auteurs et commanditaires.
Le FRONDEG appelle par ailleurs à la mise en place d’un « nouveau contrat de confiance » entre les institutions et la population, et réaffirme son combat pour l’instauration d’un véritable État de droit garantissant la sécurité collective et la dignité de tous les Guinéens.
Alors que le pays s’approche de l’élection présidentielle du 28 décembre 2025, cette dénonciation intervient dans un climat déjà tendu où les questions de sécurité et de respect des droits humains occupent une place centrale dans le débat public.
La Rédaction – E-mail [email protected] – Tél : +224620711095











