Une attaque ciblée a semé la mort en plein cœur de la capitale américaine. Deux membres de la Garde nationale de Virginie-Occidentale ont été abattus par balles mercredi soir près de la Maison Blanche, dans ce qui s’apparente à un guet-apens mortel. Le suspect, un ressortissant afghan, a été appréhendé. L’incident a plongé la ville en état d’alerte, avec un verrouillage immédiat de la résidence présidentielle.
Une embuscade fatale dans le quartier de Farragut Square
Les faits se sont déroulés vers 20h locales, dans le quartier animé de Farragut Square, à seulement quelques blocs de la Maison Blanche. Les deux militaires, déployés dans le cadre d’une mission de renforcement de la sécurité fédérale à Washington, ont été la cible d’une fusillade « ciblée », selon les premiers éléments de l’enquête du FBI.
Touchés à la tête et au torse, ils ont succombé à leurs blessures malgré les tentatives de réanimation sur place. Le gouverneur de Virginie-Occidentale, Jim Justice, a confirmé les décès dans une déclaration émouvante : « Ces deux braves soldats étaient des pères de famille, des patriotes. Leur perte est une tragédie nationale. »
Témoins oculaires ont décrit une scène chaotique. « J’ai entendu des coups de feu assourdissants, puis des cris. Les secouristes ont tout tenté, mais c’était horrible », a rapporté un habitant du quartier à CNN, encore sous le choc.
Des vidéos amateurs circulant sur les réseaux sociaux montrent les premiers intervenants prodiguant des soins d’urgence, tandis que la police bouclait le périmètre.
Le suspect : Un Afghan aux antécédents troubles
L’auteur présumé de l’attaque est Rahmanullah Lakanwal, un ressortissant afghan de 32 ans arrivé aux États-Unis en septembre 2021 dans le cadre de l’opération « Allies Welcome », un programme humanitaire lancé après la chute de Kaboul au profit des Talibans.
Selon des sources proches de l’enquête, Lakanwal aurait servi dans une unité spéciale afghane soutenue par les services de renseignement américains, la « Kandahar Strike Force ». Malgré cela, son intégration aux États-Unis semble avoir été marquée par des tensions non résolues.
Interpellé sans opposer de résistance, le suspect nie pour l’instant toute implication terroriste. Le FBI, dirigé par Kash Patel, a qualifié l’événement d' »acte d’une malveillance extrême » et explore tous les mobiles, y compris un possible lien avec des réseaux pro-talibans.
Le président Donald Trump n’a pas tardé à réagir, tweetant : « C’est un acte de terreur pur et simple. Nous ne tolérerons plus l’importation de haine sur notre sol. Des mesures immédiates seront prises contre les visas afghans. »
En conséquence, les autorités ont suspendu toutes les demandes de prolongation de parole humanitaire pour les ressortissants afghans, alimentant un débat houleux sur l’immigration et la sécurité nationale.
Réactions en chaîne et questions sur la sécurité
L’attaque survient dans un contexte de tensions exacerbées à Washington, où la Garde nationale est déployée pour contrer les menaces liées aux troubles post-électoraux. Des élus républicains, comme le sénateur Mark Kelly, ont été accusés par certains d’avoir attisé les flammes avec une rhétorique « séditieuse » appelant à la désobéissance militaire.
D’autres voix, sur les réseaux sociaux, pointent du doigt les failles du programme de réinstallation des Afghans, regrettant un « manque de vérifications approfondies ».
La ministre de la Sécurité intérieure a promis une enquête « exhaustive » et des renforts immédiats autour des sites sensibles. « Nous pleurons ces héros, mais nous ne fléchirons pas », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse matinale.
Enquête en cours : Vers une riposte nationale ?
Alors que la Maison Blanche reste sous haute surveillance, l’Amérique retient son souffle. Ce drame, survenu à la veille de la fête de Thanksgiving, ravive les cicatrices des années de guerre en Afghanistan et interroge la politique migratoire du pays. Le FBI appelle à toute information utile, tandis que des hommages affluent déjà pour les deux victimes, identifiées comme le sergent-chef Ryan Mitchell (35 ans) et le caporal Emily Hayes (29 ans), tous deux décorés pour leurs services.
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