Face à l’escalade militaire entre les États-Unis et l’Iran, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exprimé samedi soir sa profonde inquiétude quant au recours à la force, mettant en garde contre un engrenage pouvant plonger la région dans un conflit majeur.
« À cette heure périlleuse, il est essentiel d’éviter d’entrer dans une spirale de chaos », a-t-il déclaré dans un communiqué officiel diffusé depuis le siège des Nations Unies à New York.
Guterres prône la diplomatie face à l’escalade
Le chef de l’ONU a rappelé que la voie militaire ne constitue en aucun cas une solution durable :
« Il n’y a pas de solution militaire. La diplomatie est la seule voie à suivre. Le seul espoir est la paix. »
Ses propos interviennent alors que plusieurs frappes américaines ont été confirmées en territoire iranien, en représailles à une attaque contre des intérêts américains dans le Golfe persique.
Contexte tendu
- Le 21 juin, l’armée américaine a mené trois frappes aériennes ciblées sur des infrastructures militaires iraniennes dans le sud du pays.
- Ces frappes ont été décrites par le Pentagone comme des « réponses proportionnées » à une attaque de drones imputée à des milices pro-iraniennes.
- L’Iran, de son côté, a dénoncé une « agression flagrante » et menacé de ripostes « douloureuses et stratégiques ».
Risque de conflit régional
Les tensions entre Washington et Téhéran sont au plus haut depuis le début de l’année 2025. Plusieurs analystes redoutent une extension du conflit à d’autres pays du Moyen-Orient, notamment en Irak, en Syrie et au Liban, où des forces alliées à l’Iran sont présentes.
L’appel de l’ONU : une fenêtre pour la paix
En appelant à la retenue et au dialogue, António Guterres espère encore éviter un basculement généralisé dans la violence. Il a exhorté toutes les parties prenantes à s’asseoir autour de la table des négociations et à respecter le droit international humanitaire.
« La paix n’est pas une utopie. Elle est une urgence. » — António Guterres
La Rédaction