Depuis quelques temps en Guinée, la consommation d’une nouvelle drogue introduite appelée « Kush » se propage rapidement et les jeunes y sont exposés, à Conakry mais plus précisément dans les débarcadères, notamment Boulbinet (Kaloum), Boussoura (Matam). , Kaporo (Ratoma) et quelques lieux branchés de la capitale.
En raison de ce trafic croissant de stupéfiants, cette drogue dangereuse afflige la jeunesse guinéenne.
De plus en plus populaire, la kush est une sous-branche du cannabis indica issue d’une variété de plantes trouvées en Afghanistan.
Le nom de ce médicament fait référence à la chaîne de montagnes de l’Hindu Kush. C’est à la mode dans de nombreux pays, en grande partie à cause de la simplicité de sa fabrication. Kush est un mélange de feuilles séchées et de produits chimiques comme l’acétone. Cette drogue s’implante de plus en plus dans les pays pauvres et commence à s’imposer comme une nouvelle drogue de rue, notamment en raison de son prix abordable.
Son accessibilité et sa facilité de fabrication profitent à l’expansion du commerce des stupéfiants. L’accessibilité et la facilité d’obtention des substances permettant de créer cette drogue restent l’obstacle majeur pour le gouvernorat de Conakry et la police guinéenne dans leur lutte contre le kush.
En effet, ce médicament ne semble pas avoir de formule établie quant à sa composition. Il sera donc intéressant de voir comment cette particularité sera abordée par la police et le gouvernement guinéen afin de restreindre cette drogue si prisée par sa population.
La popularité de cette nouvelle drogue illicite crée de nouveaux défis dans le pays. Ainsi, cette drogue joue sur l’état mental, psychologique et physique des consommateurs. La kush provoquerait chez la personne, un déséquilibre psychique s’illustrant par un comportement violent.
Bref, la dépendance à cette drogue peut conduire au meurtre, à l’automutilation, voire au suicide.
Mohamed Saliou Camara, journaliste d’investigation, Santé | Environnement | Pêche, Email: [email protected]