Le ministre de l’Élevage, Félix Lamah, a reçu ce mercredi une délégation de l’Association des ressortissants de Lola à Conakry. Objectif : transformer les élites de la diaspora en acteurs concrets de la prévention des conflits entre éleveurs et agriculteurs.
« Nous ne voulons plus être de simples spectateurs », ont déclaré les membres de l’association. Ils s’engagent à relayer sur le terrain les grandes décisions de l’État pour une paix définitive dans la préfecture de Lola.
Un bilan chiffré et des mesures choc
Depuis janvier 2025, le ministère a :
– Interdit la transhumance transfrontalière
– Prohibé la divagation des animaux pendant la saison culturale
– Expulsé les transhumants illégaux lors d’opérations coup de poing à N’Zérékoré
Depuis le 17 octobre, le ministre a multiplié les actions sur le terrain :
– Réunions avec préfets, sous-préfets et forces de sécurité
– Concertations avec éleveurs, agriculteurs et chefs coutumiers
– Visites de la ferme de Famoyla (Beyla) avec l’Agence Brésilienne de Coopération (ABC) pour un projet de réhabilitation
– Levés topographiques pour créer des zones de pâturage 100 % autonomes : abreuvoirs, cultures fourragères, zéro divagation.
Prochain round : la sensibilisation de masse
L’association de Lola prend le relais. Dès les prochains jours, ses membres sillonneront les villages pour :
– Expliquer les nouvelles règles
– Convaincre éleveurs et agriculteurs de jouer collectif
– Accompagner l’installation des premières zones de pâturage
« Avec ces infrastructures, le bétail boira et mangera sur place. Les champs seront protégés, les conflits enterrés », a conclu Félix Lamah.
Un modèle de gouvernance participative qui pourrait faire école dans toute la Guinée forestière. À suivre.
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