À l’occasion de l’ouverture officielle de la 30e Conférence des Parties (COP30) sur le climat à Belém, au Brésil, la voix de l’Afrique de l’Ouest résonne avec force. Madame Ousmane Hawa Diallo, présidente de l’Organisation pour l’Éducation Environnementale en Milieu Scolaire et Communautaire (OPEESC Guinée), salue cette étape cruciale dans la lutte contre le réchauffement climatique et exhorte les dirigeants mondiaux à assumer pleinement leurs responsabilités.
Dans un communiqué exclusif à notre rédaction, elle ouvre également la porte à des collaborations internationales pour amplifier les efforts locaux en matière de protection environnementale.
Fondée en 2017, l’OPEESC Guinée s’est imposée comme un acteur clé de l’éducation environnementale en Afrique de l’Ouest.

En partenariat avec le Ministère Guinéen de l’Environnement et du Développement Durable, et en collaboration étroite avec le Fonds de l’Environnement et du Capital Naturel (FECAN), l’ONG déploie un programme ambitieux d’activités pédagogiques et communautaires.

« Nous formons les jeunes et les communautés à adopter des pratiques durables, tout en favorisant la consolidation de la paix à travers l’écologie », explique Madame Diallo.
Ces initiatives s’inscrivent dans une vision holistique où l’environnement n’est pas seulement un enjeu écologique, mais un levier de cohésion sociale.
Depuis 2018, l’OPEESC Guinée excelle dans la création de pépinières forestières et fruitières, contribuant activement à la restauration des écosystèmes dégradés.
Chaque année, des campagnes de reboisement ciblent les sites vulnérables dans les différentes préfectures du pays, avec des milliers d’arbres plantés pour contrer la déforestation galopante.
« Nos actions sur le terrain démontrent que des solutions locales peuvent inspirer des changements globaux », souligne la présidente, qui met en avant les activités sportives innovantes de l’ONG.
Ces événements, mêlant compétitions athlétiques et ateliers éducatifs, sensibilisent à la protection de l’environnement tout en promouvant la paix communautaire.
L’engagement de l’OPEESC s’étend également aux sphères spirituelles et religieuses. Des campagnes de sensibilisation sont menées dans les mosquées et les églises à travers la Guinée, mobilisant les fidèles autour de messages d’espoir et d’action collective.
« Le climat n’a pas de frontières, et la foi peut unir les peuples pour un avenir vert », insiste Madame Diallo.
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À l’ouverture de la COP30, un rendez-vous historique pour l’Amazonie et le monde entier, la dirigeante guinéenne ne se contente pas de félicitations. Elle lance un appel vibrant :
« Nous saluons l’engagement du Brésil à accueillir cette conférence dans le cœur de la forêt amazonienne. Mais il est temps pour tous les participants – États, entreprises et organisations – d’assumer une responsabilité accrue face à l’urgence climatique. Les engagements de Paris doivent se traduire en actes concrets, avec un soutien renforcé aux pays en développement comme la Guinée, où les impacts du changement climatique sont déjà dévastateurs. »
Ouverte aux horizons internationaux, l’OPEESC Guinée exprime son intérêt pour des partenariats stratégiques.
« Nous invitons les entités du monde entier – ONG, institutions et fondations – à rejoindre nos efforts. Ensemble, nous pouvons scaler nos initiatives : de l’éducation scolaire à la reforestation massive, en passant par des échanges de bonnes pratiques pour la paix environnementale », déclare Madame Diallo.
Ces collaborations pourraient inclure des programmes d’échange de savoir-faire, des financements conjoints pour les pépinières, ou encore des campagnes globales intégrant le sport et la spiritualité.
Pour toute information complémentaire ou proposition de partenariat, l’OPEESC Guinée est joignable à l’adresse email : [email protected] ou [email protected].
Dans un contexte où la COP30 vise à accélérer la transition vers une économie bas-carbone, la contribution africaine, incarnée par des acteurs comme l’OPEESC, rappelle que la lutte pour le climat est avant tout une affaire de solidarité planétaire. Belém pourrait bien marquer le tournant d’une ère où les voix du Sud ne sont plus seulement entendues, mais amplifiées.
Mohamed Saliou CAMARA | Journaliste d’investigation | Fact-checker | Éditeur climatique | Data analyst | E-mail : [email protected] | Tél : +224620711095















