Ce post Facebook contenant un lien vers un site Web prétendant que MTN offre des données Internet gratuites aux utilisateurs d’anciennes cartes SIM est un CANULAR.
Le post, publié le 31 mai 2024, lit : « Félicitations à tous les anciens clients de Mtn. MTN offre des données gratuites à toutes les anciennes cartes Sim, Sim de 6 mois — 5 Go — 1 an et plus — 10 Go — 5 ans et plus — 50 Go — 10 ans et plus — Illimité. Dépêchez-vous maintenant et vérifiez si votre carte Sim Mtn est éligible à cette offre ».
Ce message est suivi d’une invitation à cliquer sur un bouton, afin de vérifier l’éligibilité de sa puce téléphonique.
PesaCheck a cliqué sur le lien et a donné les informations demandées, notamment un numéro de téléphone, pour avoir une chance de bénéficier de ce cadeau.
Le site Web a ensuite demandé, entre autres, des informations concernant l’âge de notre carte SIM MTN et le pays dans lequel nous sommes basés, comme le montre la capture d’écran ci-dessous.
Après avoir effectué cette étape, nous avons reçu un message de félicitations, comme le montre la capture d’écran ci-dessous.
Enfin, il nous a été demandé de partager cette prétendue offre avec 15 amis ou dans cinq groupes sur WhatsApp pour recevoir les données gratuites.
PesaCheck a recherché le site Web sur l’outil d’identification WhoIs et a découvert qu’il avait été enregistré le 18 janvier 2024 en Islande. En revanche, le site légitime de MTN a été enregistré par Spacetel Benin en 2015. En outre, MTN a désavoué l’offre présumée dans un post publié sur sa page Facebook officielle le 31 mai 2024.
PesaCheck a en outre contacté Kenneth Agbo, responsable commercial à MTN Bénin qui a rejeté l’affirmation : « C’est faux! MTN n’a pas émis une telle offre ».
Ce site internet fonctionne de la même manière que beaucoup d’autres que PesaCheck avait déjà démystifiés et qui sont spécialisés dans l’escroquerie par hameçonnage.
PesaCheck a examiné un post Facebook contenant un lien affirmant que MTN offre des données gratuites aux utilisateurs de ses anciennes cartes SIM et a découvert qu’il s’agissait d’un CANULAR.
Cette publication fait partie d’une série continue de vérifications des faits par PesaCheck, examinant du contenu marqué comme une désinformation potentielle sur Facebook et d’autres plateformes de médias sociaux.
En établissant un partenariat avec Facebook et des plateformes de médias sociaux similaires, les organisations tierces de vérification des faits comme PesaCheck aident à faire le tri entre les faits et la fiction. Nous faisons ceci en donnant au public, un aperçu plus profond et un contexte aux publications qu’il voit dans ses flux de médias sociaux.
Avez-vous repéré ce que vous pensez être une fausse information sur Facebook ? Voici comment vous pouvez le signaler. Et voici plus d’informations sur la méthodologie de PesaCheck pour vérifier les contenus douteux.
Cette vérification de faits a été rédigée par le fact-checker Arsène Assogba et éditée par Josaphat Finogbé, éditeur d’articles à PesaCheck. Cet article a été approuvé pour publication par la rédactrice en chef à PesaCheck, Doreen Wainainah.
PesaCheck est la première initiative de vérification des faits des finances publiques en Afrique. Il a été cofondé par Catherine Gicheru et Justin Arenstein et est incubé par le plus grand accélérateur de technologies civiques et de journalisme de données du continent: Code for Africa. Il vise à aider le public à séparer la réalité de la fiction dans les déclarations publiques sur les chiffres qui façonnent notre monde, avec un accent particulier sur les déclarations sur les finances publiques qui façonnent la prestation par le gouvernement des services publics liés aux objectifs de développement durable (ODD), tels que les soins de santé, le développement rural et l’accès à l’eau / à l’assainissement. PesaCheck teste également l’exactitude des reportages médiatiques. Pour en savoir plus sur le projet, visitez pesacheck.org
PesaCheck est une initiative conjointe de Code for Africa, à travers son fonds InnovateAFRICA, avec un soutien de la Deutsche Welle Akademie, en partenariat avec une coalition de médias locaux africains et d’autres organisations civiques de surveillance.