C’est la salle de conférence de la maison régionale de la presse de Kankan, à l’occasion de la relance des activités, ce mardi 13 février 2024, qu’un point de presse a été animé par le secrétaire du Syndicat de la Presse Professionnel de Guinée (Kankan) et le Président de l’AJRK.
Au cour de cette rencontre, plusieurs sujets d’intérêt général ont été débattus notamment, le musellement de la presse par les autorités de la transition, les conditions de vie actuelles des journalistes et le cas particulier du général Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du SPPG, séquestré et emprisonné, depuis le 19 janvier dernier.
La restriction des réseaux sociaux, le brouillage des ondes des radios et le retrait sur le bouquet canal + de certaines chaînes de télévision, constituent des difficultés auxquelles, font face les journalistes, selon Laye Famo Condé, président de l’AJRK.
<< En tant que médias, nous sommes des acteurs incontournables pour le développement d’un pays, pour la paix sociale. Je suis profondément préoccupé par le traitement réservé aux médias en Guinée, un pays indépendant depuis 65 ans. Je pense que nous devrions plutôt poser des fondations pour le développement durable de ce pays. Actuellement, tous les regards sont tournés vers la Guinée. Lors de la prise du pouvoir, les promesses étaient rassurantes, mais nous constatons un écart entre les discours et les actions aujourd’hui. Je pense qu’il est nécessaire de revoir la situation. Mais ce que je voudrais demander au président, c’est de faire très attention au péché. Le péché est plus dangereux qu’une bombe atomique, plus dangereux qu’un champ de bataille. Il doit faire très attention car son gouvernement joue avec la vie des pères de famille, des enfants du pays>>, a lancé Laye Famo Condé à l’endroit du Président de la transition.
Maramagbè Kaba