Un nouveau drame secoue la province de l’Ituri, à l’Est de la République démocratique du Congo. Ce dimanche vers 1 h du matin, un groupe rebelle affilié à l’État islamique, les Forces démocratiques alliées (ADF), a prend d’assaut une église catholique située à Komanda, provoquant un bilan extrêmement lourd.
Bilan des victimes
- Au moins 34 personnes tuées, selon un responsable de la société civile locale
- Pour l’armée congolaise, le chiffre est d’au moins 10 morts, tandis que Radio Okapi fait état de 43 victimes
- À cela s’ajoutent des dizaines de blessés, ainsi que des civils enlevés, selon des témoignages
Déroulé et conséquences
L’attaque a ciblé l’intérieur de l’église et ses alentours. Les assaillants ont également incendié maisons et shops, et des kidnappings ont été reportés dans le village voisin de Machongani, faisant plusieurs morts supplémentaires dans une attaque précédente. Des témoins ont décrit des scènes de chaos, avec des corps à l’intérieur du bâtiment, des flammes et des résidents sous le choc.
Contexte sécuritaire
Les ADF, un groupe rebelle ougandais qui opère en RDC depuis plusieurs années, sont actifs dans la région. Ils sont responsables de nombreuses attaques contre les civils et ont prêté allégeance à l’État islamique en 2019. L’attaque survient alors que les tensions dans l’Est du pays restent très vives, notamment entre les autorités congolaises et les groupes rebelles, malgré des accords partiels de paix en cours de négociation.
En bref
Élément | Détail |
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Localisation | Komanda, Ituri, République démocratique du Congo |
Date et heure | Dimanche 27 juillet 2025, vers 01h00 locale |
Groupe coupable | Forces démocratiques alliées (ADF), affiliées à l’État islamique |
Nombre de morts | Entre 34 (rapport société civile) et 43 (Radio Okapi) |
Nombre de blessés et disparus | Plusieurs dizaines, exact chiffre non confirmé |
Autres incidents liés | Incendies, pillages, kidnappings dans les environs |
Contexte | Attaques récurrentes de l’ADF dans l’Est du pays, malgré des négociations de paix |
Cette attaque dramatique met en lumière l’ampleur persistante de l’insécurité dans l’Est de la RDC, où les civils restent souvent les principales victimes des violences rebelles. Les appels à un déploiement rapide des forces de sécurité se multiplient.
La Rédaction