À plus de 572 km de Conakry, dans le nord-ouest de la Guinée, la préfecture frontalière de Koundara vibre au rythme des traditions Mandingo. L’équipe de Bambouguinee.com, en mission sur place, a été chaleureusement accueillie par les notables et anciens, gardiens d’une culture riche où chaque nom et rituel tisse un lien avec l’histoire.
Des patronymes, gardiens de la mémoire
« Chez nous, le nom est plus qu’une identité, c’est une racine », confie un notable Mandingo.
Les patronymes comme Sane, Diaboula, Diafounou, Mane, Dianfo, Damara ou Danso ne sont pas de simples étiquettes : ils incarnent des héritages ancestraux, reliant chaque génération à ses origines.
Une communauté unie par son passé
Dans les villages, ces traditions se vivent au quotidien. Chaque prénom porte une charge symbolique, chaque patronyme ancre l’individu dans une histoire collective. « C’est ce qui fait notre force et notre unité », témoigne un habitant. Des récits des anciens aux rituels transmis de génération en génération, la culture Mandingo célèbre un patrimoine vivant, à la croisée du passé et de l’avenir.
Koundara, bien plus qu’une simple préfecture frontalière, est un véritable berceau de traditions où l’identité se forge dans la mémoire et la fierté d’un peuple.
Mohamed Saliou CAMARA – Journaliste d’investigation – Fact-checker – Data analyst – Ethnologue – Journaliste de Solutions – E-mail [email protected] – Tél & WhatsApp : +224 620711095