Lors d’une mission de supervision inopinée, y compris de nuit, sur les programmes communaux d’assainissement, le ministre de l’hydraulique et des Hydrocarbures Aboubacar Camara a constaté des actes graves d’incivisme. Plusieurs individus ont été interpellés en train de déposer anarchiquement des ordures sur la voie publique et les trottoirs, en totale violation des règles de salubrité.
Ces observations renforcent la détermination de l’État à intensifier sa lutte contre l’insalubrité. Comme l’a réaffirmé le ministre, cette bataille repose sur trois piliers indissociables :
– La sensibilisation : Pour favoriser une prise de conscience citoyenne profonde, ancrée dans la responsabilité individuelle et le respect du bien commun.
– Les réformes structurelles : Une nouvelle stratégie est en cours pour corriger les dysfonctionnements passés, clarifier les rôles des acteurs, professionnaliser la gestion des déchets et instaurer des mécanismes de suivi et de contrôle performants au niveau communal.
– La répression : L’incivisme chronique ne sera plus toléré. L’autorité de l’État s’exercera pleinement contre les contrevenants, au nom de la santé publique et de la dignité collective. « La complaisance appartient désormais au passé », a insisté Aboubacar Camara.
Des alternatives concrètes, organisationnelles et opérationnelles, sont déjà en déploiement pour rétablir l’ordre et la discipline dans les espaces urbains. D’ici mi-février 2026, les effets combinés de ces réformes, du renforcement des dispositifs communaux et des contrôles accrus devraient produire des résultats visibles et durables.
« L’assainissement n’est pas un slogan ni une opération ponctuelle, mais un combat de longue haleine pour la santé publique, l’image de nos villes et la dignité de notre Nation », a conclu le ministre. L’État assumera pleinement ses responsabilités, et chaque citoyen est appelé à faire de même.
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