Dans le cadre de sa tournée nationale dédiée à la relance des unités industrielles, la ministre de l’Industrie et des PME a effectué, ce vendredi, une visite de terrain à l’huilerie de Dabola. Accompagnée de sa délégation, elle a inspecté cette unité historique en phase de pré-relance, qui promet d’importantes retombées économiques et sociales pour la région.
Symbole de la renaissance industrielle guinéenne, cette huilerie se positionne comme un pilier majeur pour renforcer la souveraineté alimentaire du pays. Elle vise à réduire la dépendance aux importations d’huiles alimentaires et à mieux répondre à la demande locale et sous-régionale.
Les promoteurs du projet ont présenté un plan ambitieux évalué à près de 78 milliards de francs guinéens sur trois ans, articulé autour de trois axes principaux :
– La substitution aux importations d’huiles alimentaires ;
– L’intégration complète de la chaîne de valeur, de la production d’huile brute à la transformation en pâte d’arachide ;
– L’adoption des normes internationales ISO 9001 et ISO 22000 pour conquérir les marchés d’exportation.
Ce projet devrait créer entre 300 et 480 emplois directs, soutenir jusqu’à 2 500 producteurs locaux, et prioriser l’emploi local : 70 % des postes réservés aux résidents de Dabola, avec une part significative dédiée aux femmes.
Cette visite marque une étape concrète dans la vision du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, qui permet à cette usine héritée de l’indépendance de renaître et de s’intégrer pleinement à la dynamique industrielle nationale, notamment à travers le programme Simandou 2040.
Un signal fort pour l’industrialisation de la Guinée et le développement des régions.
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