Ici au rond-point de Cosa, l’intersection est prise en otage par les usagers de la route d’une part, et l’incivisme des citoyens de l’autre.
Pas de panneaux de signalisation🚦, pas de passage piéton🚶, les commerces envahissent presque tous les espaces publics. L’incivisme à ciel ouvert !
CHANGER LA FAÇON DONT NOUS VOYONS NOS RUES
Nous avons accepté les rues dangereuses et non durables comme étant normales et inévitables.
Pourtant, nous connaissons les solutions éprouvées et rentables pour y remédier.
Nous devons mettre en lumière la situation, en utilisant les données pour montrer la réalité des déplacements des gens pour se rendre à l’école, au travail et faire leurs courses.
📩 MESSAGE AUX NOUVELLES AUTORITÉS DE LA DÉLÉGATION SPÉCIALE
Le dos au mur, j’invite respectueusement les nouvelles autorités communales à faire face à cette situation qui affecte dangereusement la vie des citoyens et la circulation normale des usagers de la route.
QUELQUES PISTES DE SOLUTIONS
Pour un apport citoyen, je vous suggère ces quelques solutions adaptées dans les villes du monde :
- Concevoir et installer des aménagements piétonniers qui répondent à la sécurité, au confort et à l’accessibilité des piétons ;
- Concevoir et installer des sentiers piétonniers de largeur adéquate, en bon état et exempts d’obstacles restreignant l’utilisation des piétons (par exemple, véhicules stationnés, panneaux, commerçants, poteaux électriques) ;
- Concevoir et installer des points de passage pour piétons, tant aux intersections qu’entre elles, qui sont surélevés et qui donnent la priorité légale aux piétons ;
- Concevoir et installer des points de passage signalés qui laissent suffisamment de temps aux piétons pour traverser complètement la route ;
- Installez des bandes sonores, des plates-formes surélevées ou des dos d’âne pour avertir les conducteurs de ralentir et de s’arrêter à temps aux passages pour piétons.
CE QUE NOUS ENTENDONS PAR LÀ [1]
- Sentiers piétons : chemins dédiés aux piétons et physiquement séparés de la circulation motorisée.
- Les extensions de bordure prolongent le sentier pour réduire physiquement et visuellement la largeur de la chaussée et créer un passage pour piétons plus sûr et plus court.
- Passages pour piétons : points de passage routiers qui donnent la priorité légale aux piétons. Voici des exemples de passages pour piétons :
- Des passages à niveau sont aménagés au même niveau que la rue.
- Les passages à niveau surélevés sont légèrement surélevés au-dessus du niveau du reste de la route. La section surélevée ralentit la vitesse du véhicule et augmente la visibilité des piétons.
- Les passages à niveau signalés sont dotés de feux de circulation qui alertent les piétons lorsqu’il est sécuritaire de traverser la rue.
- Les passages à niveau médians sont situés entre les intersections. Ils sont construits là où il semble trop éloigné ou peu pratique pour les piétons de traverser à pied à l’intersection. Les passages à niveau intermédiaires ont généralement un terre-plein central ou un îlot de refuge pour offrir un endroit sûr aux piétons qui peuvent traverser une direction de circulation automobile à la fois. Ils peuvent être au niveau du sol ou surélevés.
- Les passages inférieurs pour piétons, les passages supérieurs pour piétons et les passerelles (passages à niveau) * sont situés au-dessus ou en dessous de la rue, permettant aux piétons de traverser sans entrer en contact avec les véhicules à moteur.
- Les îlots refuge sont des zones conçues pour que les piétons s’arrêtent au milieu de la rue avant de finir de traverser toute la largeur de la rue.
LÀ OÙ NOUS EN AVONS BESOIN !
Zones où les piétons doivent traverser ou marcher le long de la route. En pratique, cela inclurait les zones résidentielles, les villages, les marchés, les villages de retraite, les zones scolaires, les zones de soins de santé et les hôpitaux, autour des lieux de culte, des pôles universitaires, des pôles de transports publics et des zones de grandes gares, des centres-villes et des quartiers centraux d’affaires (CBD). ).
et/ou
Zones où des décès ou des blessures graves surviennent à la suite d’accidents de la route parmi les piétons.
POURQUOI NOUS EN AVONS BESOIN ?
Pour réduire les décès et les blessures
Le Plan mondial pour la Décennie d’action pour la sécurité routière 2021-2030 (Plan mondial) [7] fixe un objectif de réduction des décès et des traumatismes liés aux accidents de la route de 50 % d’ici 2030. La réalisation de cet objectif nécessite la mise en œuvre d’interventions fondées sur des données probantes et connues pour réduire le nombre de morts et de blessés sur les routes. Les installations piétonnières sont l’une de ces interventions fondées sur des données probantes.
À l’échelle mondiale, les piétons représentent 23 % de tous les décès liés à la circulation. [8]
Il y a 73 % de chances qu’un piéton meure s’il est heurté par une voiture roulant à 65 km/h et 40 % de chances de mourir à 50 km/h, contre 13 % à 30 km/h . [9]
Plus la vitesse de déplacement d’un véhicule est élevée, plus il est difficile pour le conducteur de prédire ou de détecter d’éventuels conflits sur la route en raison des niveaux réduits de conscience périphérique [10] et plus le véhicule met du temps à s’arrêter. Cela augmente la probabilité que le véhicule heurte un piéton et que celui-ci soit gravement blessé, voire tué.
UNE MOBILITÉ SÉCURISÉE EST NOTRE DROIT.
GLOBAL ALLIANCE OF NGOS FOR ROAD SAFETY
#CommitToAct
Mohamed Saliou CAMARA