Charlene Ruto, fondatrice de la Fondation SMACHs, qui milite pour une agriculture intelligente et une action climatique, a encouragé l’inclusion des organisations dirigées par des jeunes et des personnes handicapées dans les processus décisionnels. Cela garantira qu’ils ne soient pas laissés pour compte.
S’exprimant lors de sa première visite au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba lors du Sommet Shape Africa, dans le cadre de sa récente nomination en tant que membre du Panel du futur, Ruto a souligné que les personnes handicapées physiques ont le droit de prendre des décisions sur des questions affectant leurs communautés et l’environnement.
« J’encourage fortement les partenariats et les réseaux qui favorisent la collaboration entre les jeunes OPD et les organisations environnementales. Ces collaborations peuvent amplifier la voix des jeunes handicapés et soutenir des initiatives climatiques inclusives », a expliqué Ruto.
Ruto a noté que pour que l’Afrique garantisse des opportunités d’emploi inclusives pour les personnes handicapées (PH) alors que le continent passe à une économie respectueuse de l’environnement, plusieurs étapes sont cruciales :
– *Initiatives de renforcement des capacités* :
Mettre l’accent sur le développement des compétences et la formation dans les industries vertes, en particulier celles adaptées aux personnes handicapées, pour les préparer à des rôles émergents.
– *Partenariats avec des institutions techniques* :
Améliorer l’accessibilité à la formation aux compétences vertes dans des domaines tels que l’agriculture durable, la gestion des déchets ou les énergies renouvelables.
Ruto a également partagé sa passion pour l’autonomisation des jeunes dans les communautés de personnes handicapées, soulignant son travail avec la communauté des Sourds. « Alors que je travaille avec des personnes handicapées sur plusieurs programmes tels que l’éducation inclusive et la sensibilisation aux pratiques durables, en faisant en sorte que la jeune génération comprenne et mette en œuvre ces pratiques à l’école, l’école pour sourds d’Isiolo gère un écosystème autonome, cultivant de la nourriture, élevant du poisson et stocker les surplus de récolte après séchage divers », a expliqué Ruto.
Cette volonté d’inclusion s’aligne sur la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées, qui met l’accent sur l’égalité des chances et la non-discrimination dans l’éducation et l’emploi.