Un enseignant en situation de classe dans une école privée de la place est accusé de viol sur l’une de ses élèves en classe de 8eme année. À l’heure qu’il fait, l’information n’a pas été rendue publique mais l’affaire se trouve actuellement dans les mains de la direction préfectorale de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables.
Toutefois, la première autorité préfectorale de l’éducation de Labé a envoyé une équipe le jeudi 16 janvier 2025 dans l’établissement où l’enseignant donne cours pour des fins de constat.
Interrogé, Youssouf Koulibaly, Directeur Préfectoral de l’Education de Labé a révélé quelques détails sur cette affaire qui fait parler dans la cité de Karamoko Alpha mo Labé.
« Vous savez, les élèves et les enseignants sont tous dans les quartiers. En dehors d’un programme scolaire de révision dans un établissement scolaire, il peut y avoir des relations entre les citoyens qu’ils soient éleves ou enseignants dans le quartier. S’il y’a un problème, il ne faudrait pas que l’on prenne le statut enseignant ou élève pour interpréter cela autrement. Pour l’heure tout ce que je peux vous dire, c’est un cas de soupçon de viol. La commission que nous avons mise en place nous a rendu compte. La commission nous a fait savoir qu’il y’a des velléités de soupçon de relation entre un enseignant et une fille qui est élève. Selon toujours la commission, cette relation a eu lieu dans le quartier. Nous avons pris contact avec les autorités de l’établissement aussi pour s’assurer est-ce qu’ils ont fait des révisions nocturnes. Ils nous ont dit qu’ils n’ont jamais fait de révisions nocturnes ». a-t-il expliqué.
Poursuivant son intervention, Youssouf Koulibaly laisse entendre que des décisions ont été prises contre l’enseignant. A l’en croire, le concerné Zakariou sow communément appelé (Zack) professeur de mathématiques au groupe scolaire Tountouroun a été interdit de dispenser pour l’heure des cours dans tous les établissements publiques et privés de Labé.
« Malgré tout, la direction de l’école a pris le devant et a tout mis en œuvre pour tout d’abord rompre le contrat avec l’enseignant parce que ce n’est pas un bon comportement quand un enseignant sort avec son élève. Ça c’est loin d’être le caractère d’un enseignant. La direction de l’école a essayé de dire à ce jeune enseignant de ne plus exercer cette fonction ni dans leur école voir dans l’ensemble des écoles du pays pour ne pas qu’il récidive ailleurs. J’ai trouvé ces mesures disciplinaires très salutaires et nous allons continuer à y suivre et chaque fois qu’on a des exemples, on se conformera aux textes et aux principes de moralisation de la fonction enseignante ». a rajouté le DPE
Rappelons qu’en dépit de toutes nos tentatives, la direction préfectorale de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables en charge du dossier n’a pas donné de suite, et a promis de se prononcer dès qu’elle aurait fini de collecter toutes les informations.