Chaque année, près de 931 millions de tonnes de nourriture sont perdues ou gaspillées dans le monde, selon l’ONU, alors que plus de 735 millions de personnes souffrent de la faim. Un paradoxe insoutenable que rappelle ce lundi la Journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture, instaurée par les Nations Unies en 2020.
L’objectif de cette journée est clair : réduire le gaspillage alimentaire de moitié d’ici 2030, conformément aux Objectifs de Développement Durable (ODD).
Un enjeu écologique et social majeur
Le gaspillage alimentaire ne se limite pas à une question morale. Il est aussi une menace pour la planète : les pertes alimentaires sont responsables de près de 8 à 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Elles gaspillent également les ressources utilisées pour produire les aliments – eau, énergie, terres agricoles – aggravant ainsi la crise climatique.
Des gestes simples à adopter
Les Nations Unies appellent chacun à agir :
- N’acheter que ce dont on a besoin
- Conserver les restes au congélateur
- Partager les excédents alimentaires
Autant de réflexes qui, mis bout à bout, peuvent contribuer à réduire ce fléau.
Un appel à l’engagement collectif
En ce 29 septembre, l’ONU invite gouvernements, entreprises et citoyens à se mobiliser. « Chaque geste compte pour transformer nos systèmes alimentaires et protéger les plus vulnérables », insiste l’organisation.
Alors que les crises humanitaires et climatiques s’intensifient, la lutte contre le gaspillage alimentaire apparaît plus que jamais comme un levier essentiel pour bâtir un monde plus durable et plus juste.
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