Le Front Démocratique de Guinée (FRONDEG) du Président Abdoulaye Yero Baldé a publié ce jeudi un communiqué cinglant dénonçant la disparition, dans des « conditions inacceptables », de Massa Douago Guilavogui, directeur de campagne adjoint du Bloc Libéral de Faya Millimono.
Cette nouvelle affaire s’ajoute à une liste déjà longue : Oumar Sylla (Foniké Menguè), Ibrahima Diallo et Billo Bah du FNDC, Habib Marwane Camara, Sadou Nimaga, Djeliman Kouyaté, Sannasy Keita, les enfants de l’artiste Elie Kamano et de nombreux autres citoyens enlevés ces derniers mois sans que la lumière ne soit faite.
« Ces pratiques répétées et ciblées ne sont pas de simples faits divers : elles menacent la stabilité sociale, sapent la confiance citoyenne et défigurent le paysage démocratique que nous voulons construire », dénonce le FRONDEG.
À la veille d’un scrutin présidentiel crucial, le mouvement d’opposition estime que ces enlèvements visent clairement à « faire taire les voix discordantes » et fragilisent la crédibilité même du processus électoral.
Le FRONDEG exige des autorités de la transition :
– de faire toute la lumière sur l’enlèvement de Massa Douago Guilavogui et de tous les autres citoyens disparus ;
– d’élucider l’ensemble des cas antérieurs restés sans réponse ;
– de garantir enfin la sécurité de tous les acteurs politiques, sociaux et de l’ensemble des citoyens guinéens.
« La Guinée ne doit pas devenir un pays où l’on fait disparaître celles et ceux qui osent penser autrement. Notre patrie mérite mieux, et nos citoyens aussi », conclut Abdoulaye Yero Baldé.
Le FRONDEG réaffirme son engagement pour un climat politique apaisé, respectueux des libertés fondamentales et protecteur de chaque Guinéen et Guinéenne.
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