Alors que les tensions militaires s’intensifient dangereusement entre Israël et l’Iran, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a lancé ce week-end un appel pressant à la retenue, exhortant toutes les parties prenantes à éviter « une nouvelle internationalisation du conflit ».
« J’appelle fermement tout le monde à éviter une nouvelle internationalisation du conflit », a déclaré Guterres, visiblement préoccupé par l’embrasement régional en cours.
Une escalade militaire préoccupante
Depuis plusieurs semaines, les tensions entre Téhéran et Tel-Aviv ont franchi un seuil critique, avec des frappes ciblées, menaces croisées et ripostes indirectes, notamment via des groupes alliés ou des fronts périphériques (Liban, Syrie, Irak, Yémen).
Cette montée en puissance suscite l’inquiétude de la communauté internationale, qui redoute un effet domino dans une région déjà instable.
Guterres plaide pour la diplomatie
Dans un message solennel, Antonio Guterres a rappelé que seule la voie diplomatique peut offrir des garanties durables et éviter une catastrophe à grande échelle.
« La diplomatie reste le seul et meilleur moyen de répondre aux préoccupations légitimes de toutes les parties », a-t-il insisté.
Risque de déstabilisation régionale
L’ONU, à travers ses différentes agences et envoyés spéciaux, suit de près la situation, notamment les conséquences humanitaires possibles sur les populations civiles.
Une extension du conflit pourrait :
- Déstabiliser davantage le Liban et la Syrie
- Compromettre les routes énergétiques mondiales
- Envenimer les rapports entre grandes puissances, déjà tendus par les guerres en Ukraine et à Gaza
Un appel à la responsabilité mondiale
Le Secrétaire général appelle les puissances régionales et internationales, y compris les membres du Conseil de sécurité, à user de leur influence pour contenir les hostilités.
« La responsabilité collective impose d’éviter un nouveau cycle de violence qui plongerait la région dans l’incertitude », conclut Guterres.
La Rédaction